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Cherté de la vie : 'On meurt de faim'

A la question sur la baisse de 30% au niveau des prix des fruits et des légumes annoncée par le ministre du Commerce, une citoyenne, se trouvant au marché de Bab El Fallla à la Capitale, a indiqué au micro de Mosaïque Fm qu'elle n'a remarqué aucune différence au niveau du coût des achats.

"Nous remercions les responsables pour la hausse des prix et non pour la baisse" a t-elle déclaré ironiquement, poursuivant "On meurt de faim et on n'en peut plus suivre le rythme des augmentations".

Elle a ajouté que la famille Tunisienne se trouve actuellement au centre de la crise économique aiguë vécue par le pays. "Les conjoints se disputent le long de la journée à cause de la cherté de la vie, et les enfants subissent le stress au quotidien". a t-elle clôturé.